dimanche 22 décembre 2013

BD SDF


Après l'arrêt des activité BD des éditions Coniglio (reprises depuis, si on a bien compris, chez Mompracem), c'est l'association Comicout, animée par Laura Scarpa et Sal Tascioni, qui préside désormais aux destinées de la revue d'information Scuola di Fumetto.


Résultat : le bimestriel italien est encore plus beau et passionnant qu'avant. En témoigne le sommaire de ce numéro 90, qui contient rien moins qu'un inédit (volé !) d'Alberto Breccia et Juan Sasturnain, et deux longs et complets entretiens, l'un avec la révélation italienne de l'année, le jeune auteur underground Zerocalcare, l'autre avec l'incontournable Tito Faraci, scénariste à succès de séries populaires comme Diabolik, Dylan Dog, Lupo Alberto, Tex et des aventures de Mickey et Donald illustrées notamment par Silvia Ziche et Giorgio Cavazzano.


Le traditionnel cahier graphique est consacré à l'époustouflant LRNZ, alias Lorenzo Ceccotti, au style très "manga".


On découvre encore qu'il existe un musée de la BD à San Sebastián (la Komikiak collecion Gasca bilduma), et toute une mine d'informations sur les fumetti, les comics, les mangas, les historietas et bien entendu, sur la bande dessinée franco-belge !


Un seul regret : que toutes ces infos ne soit réservées qu'au seul lectorat italien... On rêve plus que jamais, en ces périodes difficiles, d'une mutualisation de moyens entre tous ces gens pleins de bonne volonté pour défendre la bayday : pourquoi pas une collaboration franco-italienne ? Une association avec la tout aussi passionnante et curieuse revue Kaboom, par exemple, ne serait-elle pas une bonne idée ?


2 commentaires:

Li-An a dit…

Sauf que les gens font en général des revues pour avoir l'impression d'être importants alors si il faut partager le pouvoir :-)
Enfin, il existe aussi des gens de bonne volonté...

Tororo a dit…

Très pertinent comme toujours le com de LI-An... se pourrait-il qu'il ait rencontré des gens qui ont fait des revues? ;-)

Sinon, je suis si vieux que je me souviens d'une époque où on trouvait assez facilement Linus dans les kiosques (en France, je veux dire). Mais c'était l'époque où les kiosquiers avaient encore leur mot à dire sur ce qu'ils recevaient, époque révolue, donc.